Son histoire s'écrit au charbon ...
Cité minière, cité champignon, née en 1868 dans l'ancienne province de la Marche, au Nord-Ouest du Massif Central, dans la vallée de la Creuse, entre Préfecture et Sous-Préfecture, elle ne fut créée que pour donner un siège social à la Cie des Houillères d'Ahun.
Elle a connu son apogée au début du 20ème siècle. La réduction régulière de l'utilisation du charbon a entrainé son déclin, jusqu'à la fermeture du dernier puits en 1969.
Petit voyage illustré dans notre passé minier
La vie s'est organisée autour des grands puits dont furent extraites 12 millions de tonnes de charbon. Les maisons, construites sur le bassin houiller au-dessus d'un faisceau dense de galeries, révèlent, comme un livre d'images, la vie de l'époque et les différences sociales :
les casernes, près du puits de l'Est, dont subsistaient deux bâtiments jusqu'en avril 2016 : logements collectifs des mineurs,
Les pelleteuses ont fait place nette ... seuls demeurent les souvenirs des habitants et la plaque qui porte le nom de la rue du Puits de l'Est, lui aussi disparu ...
les corons, situés dans les faubourgs, modestes maisons de briques alignées, toutes semblables, où logeaient les familles des mineurs -six sont classées au patrimoine culturel- face à eux, le terril.
la maison cossue du directeur "le château" aujourd'hui privé, il fut aménagé en restaurant et chambres d'hôtes par un couple de Britanniques pendant quelques mois.
et celle des ingénieurs, qui a récemment fait l'objet d'une rénovation et abrite des logements sociaux
situées sur le carreau de la mine où l'on trouve aussi les bâtiments techniques et le plus grand puits de bassin houiller : le puits central.
Les noms des rues nous rappellent le passé : allée de la Mine, rue de la Descente, rue des Gouttes Noires, rue des Fosses, rue de la Tuilerie, rue du Puits de l'Est, quartier St-Antoine, quartier de la Verrerie ... Jacques JARRY se souvient du chemin des Violettes ..........
C'est là que se situe le plus grand terril du bassin houiller, face aux corons du Faubourg St-Jacques, où vit Jasmine qui nous ouvre sa boîte à souvenirs ...
... longeant la route de Bourlat et les Casernes jusqu'au cimetière, sur 11 hectares, le plus grand espace boisé de la commune.
Ce grand témoin de la rude vie de l'époque est aussi un lieu de mémoire qui évoque la pénibilité du travail de la mine, source de souffrances et de sacrifices mais aussi l'insouciance de l'enfant qui disposait là d'un immense terrain de jeux.
Chacun ici a un souvenir attaché à ce lieu. Suivons Calmine à la poursuite de ses chèvres ....
et Etamine qui évoque pour nous des souvenirs au parfum de fleurs sauvages.
(clic raconte moi)