La combustion spontanée des déchets de charbon et autres matières accumulées crée un micro-climat plus chaud qui favorise l'apparition d'espèces peu communes dans notre région. Le terril présente une vraie richesse écologique. Exclu des territoires de chasse jusqu'à septembre 2011, il était devenu un refuge, notamment pour le grand gibier inféodé à ce milieu protégé, d'une grande diversité. Laissons Etamine nous exprimer ses regrets, suite à l'ouverture du terril à la chasse en septembre 2011.
La biche (femelle du chevreuil)
Animal sauvage inoffensif, gracieux. Qui fait des forêts à sous-bois épais et parsemés de clairières, son habitation. Son alimentation est en fonction de la diversité du territoire qu'elle occupe. Elle est composée pour beaucoup d'herbes diverses auxquelles s'ajoutent des feuilles d'arbres et d'arbustes, des bruyères, des champignons, des écorces et des fruits (glands, marrons et châtaignes en automne et en hiver), et aussi des céréales ...
Nous pouvions parfois apercevoir cet animal sur le terril, qui lui offrait un lieu paisible pour se nourrir et se reposer.
Maurice Rollinat (poète), issu d'une famille originaire d'Argenton-sur-Creuse (Indre), et qui a vécu 20 ans à Fresselines en Creuse, a écrit un très beau poème sur cet animal "la biche brame au clair de lune" ...
(Clic raconte moi)
On observe aussi sur le terril de nombreuses espèces d'oiseaux
L'un des plus spectaculaires est la huppe fasciée, migrateur comme l'hirondelle, qui s'installe plus volontiers dans le Midi, mais qu'on a pu observer sur le terril grâce au micro-climat favorable. Cet oiseau spectaculaire est surnommé familièrement "pupu" à cause de l'odeur nauséabonde dégagée par son nid.
On rencontre aussi chouettes et hiboux, chasseurs nocturnes, au vol lourd et silencieux, qui animent les nuits de leurs chants "inquiétants". Ces animaux "noctambules" se font de plus en plus rares !
la chouette effraie
l'épervier
le grand duc
Au bout de mon jardin, commence le terril ... Aucune frontière pour la nature et son petit peuple !