Le puits Saint-Antoine

 

... il faut faire preuve d'imagination, pour situer le Puits Saint-Antoine, dont les vestiges se trouvent quelque part, au milieu des broussailles, dans ce grand espace conquis par la végétation ....





S'il figure bien sur les cartes, il est absent de la liste des puits sécurisés en 2006.

C'est pourtant le premier des grands puits, datant de 1850, et d'une profondeur de 152 mètres.


 

 

Il fut successivement doté d'une machine à vapeur de 16 CV en 1852, puis d'une de 50 CV en 1864. En 1867, on extrayait 200 tonnes de charbon par jour.
 


Quai de chargement du puits Saint-Antoine


Autre vue du quai de chargement avec les modistes

 

Ce puits a permis en outre d'explorer une grande partie du bassin houiller : c'est à partir de ses galeries d'extrémité que fut foncé le puits de Bourlat et qu'on explora les travaux du puits Sainte-Marie. Il ferma en 1896.

Il reste quelques vestiges aujourd'hui. Le long de la voie ferrée, voici l'ancien quai de chargement :

 


Un petit doute cependant sur l'origine de son nom ! On pense bien sûr à Saint-Antoine de Padoue. Ce serait un clin d'oeil du destin puisque ce puits semble "égaré" ! Mais il pourrait également avoir reçu son nom en hommage à Saint-Antoine l'Egyptien, un des fondateurs du monachisme chétien.

Nous soumettons bien volontiers cette énigme à votre sagacité !

Quittons le carreau de la mine, et dirigeons nous vers le quartier de la Verrerie ...

 



 

 
 



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