Vie locale autour de la mine
L'importance prise par la mine va, du même coup, apporter un bouleversement grandiose à ce petit hameau de quelques maisons et deux fermes "La Vavé", et un essor si fulgurant qu'il a bien fallu rapidement tenter de maitriser par la création de la commune de Lavaveix-les-Mines le 29.04.1868, il y a 156 ans !
Les constructions y ont poussé comme des champignons, avec l'arrivée massive de la population, nombreuse et très disparate. Ainsi, la mine a fait vivre et prospérer autour d'elle tous les métiers variés, commerces, artisans, nombreuses fermes, professions médicales, et les administrations locales ! Sans oublier une brigade de Gendarmerie, diligentée pour encadrer quelques turbulences !
Pour être vivant, ça l'était ! Le maître mot étant "animé", mais "solidaire" !
Aujourd'hui, que reste-t-il de tout cela, dites-le moi ? Tout a disparu !
Sauf une vraie foire d'empoigne qui se cristallise autour de notre Site, débuté depuis 2011 par nos propres moyens pour que survive le souvenir de ce qui fut une véritable épopée minère : celle de nos ancêtres, et plus proches de nos familles. A notre manière, rendons leur l'hommage quils méritent tous !
Etamine fait revivre pour nous ces artisans d'antan, sabotiers, cordonniers, modiste-chapelière, ....
Les constructions y ont poussé comme des champignons, avec l'arrivée massive de la population, nombreuse et très disparate. Ainsi, la mine a fait vivre et prospérer autour d'elle tous les métiers variés, commerces, artisans, nombreuses fermes, professions médicales, et les administrations locales ! Sans oublier une brigade de Gendarmerie, diligentée pour encadrer quelques turbulences !
Pour être vivant, ça l'était ! Le maître mot étant "animé", mais "solidaire" !
Aujourd'hui, que reste-t-il de tout cela, dites-le moi ? Tout a disparu !
Sauf une vraie foire d'empoigne qui se cristallise autour de notre Site, débuté depuis 2011 par nos propres moyens pour que survive le souvenir de ce qui fut une véritable épopée minère : celle de nos ancêtres, et plus proches de nos familles. A notre manière, rendons leur l'hommage quils méritent tous !
Etamine fait revivre pour nous ces artisans d'antan, sabotiers, cordonniers, modiste-chapelière, ....
Sabotiers et cordonniers
A Lavaveix-les-Mines, nous étions bien chaussés (es) :
Alphonse, sabotier rue du Centre, quartier de la Croix,
Victor, cordonnier, avait pignon sur la rue du Centre,
Le "Bouif", cordonnier route d'Aubusson !
Gouges, vrilles, cuillers, herminettes, avec beaucoup de précision les mains du sabotier l'ont taillé, creusé, affiné ce morceau de bois pour mes pieds ... glissés dans la paille, dans la laine de mouton ou enfilés dans des chaussons tricotés par grand-mère ! et, plus modernes, sont venus les chaussons de feutre dans un sabot toujours à semelle de bois mais avec sa protection en caoutchouc et dessus tout cuir, souvent noir et verni ... bien au sec et protégés de la pluie, de la neige, de la boue, du fumier de la cour de la ferme, des aspérités des chemins caillouteux ... même pour descendre dans la mine, mes pieds allaient en sabots !
Jeunes écoliers chaussaient leurs galoches en bois, cuir et lacets plus montantes au-dessus de la cheville, et un peu plus confortables pour des pieds plus fragiles, enfilés dans des chaussettes pure laine tricotées aux veillées d'hiver devant la chaleur de l'âtre.
Et vive Saint René, patron des sabotiers !
Alphonse, sabotier rue du Centre, quartier de la Croix,
Victor, cordonnier, avait pignon sur la rue du Centre,
Le "Bouif", cordonnier route d'Aubusson !
Gouges, vrilles, cuillers, herminettes, avec beaucoup de précision les mains du sabotier l'ont taillé, creusé, affiné ce morceau de bois pour mes pieds ... glissés dans la paille, dans la laine de mouton ou enfilés dans des chaussons tricotés par grand-mère ! et, plus modernes, sont venus les chaussons de feutre dans un sabot toujours à semelle de bois mais avec sa protection en caoutchouc et dessus tout cuir, souvent noir et verni ... bien au sec et protégés de la pluie, de la neige, de la boue, du fumier de la cour de la ferme, des aspérités des chemins caillouteux ... même pour descendre dans la mine, mes pieds allaient en sabots !
Jeunes écoliers chaussaient leurs galoches en bois, cuir et lacets plus montantes au-dessus de la cheville, et un peu plus confortables pour des pieds plus fragiles, enfilés dans des chaussettes pure laine tricotées aux veillées d'hiver devant la chaleur de l'âtre.
Et vive Saint René, patron des sabotiers !
La modiste-chapelière
Quand j'ai connu Colette, la modiste-chapelière, elle n'avait plus l'âge de fêter la Sainte Carherine ! Pour se déplacer, il lui arrivait de circuler avec son vieux vélo, une petite panière d'osier accrochée sur le devant du guidon, livrant ses chapeaux ou revenant de ses emplettes.
Sa vieille bicyclette, elle l'utilisait le plus souvent en appui, pour se préserver des chutes de sa marche incertaine. Souvent, un petit chapeau couvrait ses boucles d'un blond grisonnant !
Sa profession, elle l'exerçait dans une petite boutique/atelier à la devanture en bois d'un bleu délavé. Quelques dentelles, voilettes, plumes, feutre, paille, rubans et fanfreluches remplissaient sa table de travail et ornaient agréablement les chapeaux de ville, de campagne et de toutes cérémonies. Galurins divers qu'elle confectionnait, travaillait, ajustait sur des moules en bois ou en fer avec l'habileté de ses mains expertes, en beaucoup d'heures de travail. Un savoir-faire acquis après de nombreuses années d'expérience !
Pour une élégance en toutes ciconstances, nous pouvions faire l'achat de ces couvre-chefs à la boutique/atelier de Colette, située au 44 rue du Centre !
Dans le même esprit des charmes d'antan, confection, fils, aiguilles, couture, deux couturières : Marie, rue du Centre et Adrienne, rue du Centre-place de la République ;
trois tailleurs : Dadou, rue du Centre- rue de la Descente, Lucien, route d'Aubusson et Raymond, rue de la Gare ;
mais aussi trois merceries-bonneteries et prêt-à-porter, rue du Centre
et ... un matelassier, route d'Aubusson !
Sa vieille bicyclette, elle l'utilisait le plus souvent en appui, pour se préserver des chutes de sa marche incertaine. Souvent, un petit chapeau couvrait ses boucles d'un blond grisonnant !
Sa profession, elle l'exerçait dans une petite boutique/atelier à la devanture en bois d'un bleu délavé. Quelques dentelles, voilettes, plumes, feutre, paille, rubans et fanfreluches remplissaient sa table de travail et ornaient agréablement les chapeaux de ville, de campagne et de toutes cérémonies. Galurins divers qu'elle confectionnait, travaillait, ajustait sur des moules en bois ou en fer avec l'habileté de ses mains expertes, en beaucoup d'heures de travail. Un savoir-faire acquis après de nombreuses années d'expérience !
Pour une élégance en toutes ciconstances, nous pouvions faire l'achat de ces couvre-chefs à la boutique/atelier de Colette, située au 44 rue du Centre !
Dans le même esprit des charmes d'antan, confection, fils, aiguilles, couture, deux couturières : Marie, rue du Centre et Adrienne, rue du Centre-place de la République ;
trois tailleurs : Dadou, rue du Centre- rue de la Descente, Lucien, route d'Aubusson et Raymond, rue de la Gare ;
mais aussi trois merceries-bonneteries et prêt-à-porter, rue du Centre
et ... un matelassier, route d'Aubusson !
