L'emplacement du marché fut souvent l'objet d'âpres discussions au Conseil Municipal ! Il s'est tenu longtemps sur la petite place devant l'hôtel de France, appelée communément Place du Marché, .et le début de la route d'Ahun, après achat du terrain par un groupe d'habitants, désireux de l'offrir à la Commune.
Après démolition de la maison située devant l'hôtel, la Place du Marché s'appellera Place de la République.
La voici dans les années 1970 :
Et aujourd'hui :
Le marché a été installé Place Carnot en 1972. Pour la petite histoire, cette place était nommée "Chantier Dumont" jusqu'en 1894. On lit dans les registres la délibération suivante :
"Le 9/08/1894, à la demande de M. Saudin, la place dite Chantier Dumont s'appellera à l'avenir Place Carnot, en souvenir de l''éminent Président de la République, lâchement assassiné à Lyon le 25/06/1894."
Voici une vue de cette place (appelée communément Place de la Poste) dans les années 1965/1970. (on remarque derrière la vieille poste, la nouvelle en construction).
Et aujourd'hui :
La proposition de délocalisation sur la place Carnot est mise régulièrement au vote ... et rejetée à la majorité des Conseils successifs. Le respect de la tradition semble l'avoir souvent emporté sur le désir de changement pour un lieu plus adapté .... mais mortifère si l'on considère ce qu'il en reste aujourd'hui !
Le marché a été installé Place Carnot en 1972. Pour la petite histoire, cette place était nommée "Chantier Dumont" jusqu'en 1894. On lit dans les registres la délibération suivante :
"Le 9/08/1894, à la demande de M. Saudin, la place dite Chantier Dumont s'appellera à l'avenir Place Carnot, en souvenir de l''éminent Président de la République, lâchement assassiné à Lyon le 25/06/1894."
Voici une vue de cette place (appelée communément Place de la Poste) dans les années 1965/1970. (on remarque derrière la vieille poste, la nouvelle en construction).
Et aujourd'hui :
La proposition de délocalisation sur la place Carnot est mise régulièrement au vote ... et rejetée à la majorité des Conseils successifs. Le respect de la tradition semble l'avoir souvent emporté sur le désir de changement pour un lieu plus adapté .... mais mortifère si l'on considère ce qu'il en reste aujourd'hui !
Cliquez sur l'image pour lire les extraits des délibérations de l'époque
Où sont les marchés des jeudis d'antan qui rythmaient la vie de la population de Lavaveix-les-Mines ?
A l'époque, le jeudi était jour de congé pour les écoliers, mais aussi jour de marché à Lavaveix-les-Mines. Paysans et paysannes des alentours se retrouvaient sur la petite place, devant l'Hôtel Pynat, et le long de la route d'Aubusson/Ahun pour la vente des produits frais de la terre et de leur ferme. Les étals sommaires de cageots, de caisses de bois, de paniers d'osier remplis de légumes, fruits, laitages, graines, plants, volailles sur lits de foin, les pattes ou les ailes attachées pour éviter l'envolée, etc...; disposés à même le sol, s'offraient aux chalands.
Boucher, poissonnier, primeurs, camelots, vendeurs de vêtements, bazars aux babioles de toutes sortes complétaient le décor de ce marché hétéroclite, où 'l'ambiance apportait une touche de ruralité, de vitalité agréable, chaque semaine à Lavaveix-les-Mines.
J'aimais flâner sur ce petit marché campagnard, comme beaucoup d'habitants du secteur et des environs. Quelle sensation exquise que de se laisser envahir par les senteurs, les couleurs, les saveurs, les cris des marchands ambulants et autres bruits typiques qui prenaient place dans notre petit bourg le temps d'une matinée !...
La fermière du village voisin faisait sa tournée chaque semaine, avec sa carriole attelée à un cheval, pour vendre les produits de sa ferme. L'arrière de la charrette contenait bidons de lait, pot rempli d'une crème de lait onctueuse, avec laquelle la généreuse fermière arrosait, à la louche, un fromage blanc sorti d'un égouttoir de terre vernissée ou de ferraille, doublé d'un petit linge fin, genre mousseline, quelques fromages, faits uniquement au lait de vache, que l'on appelait "coupi" et dont l'arôme chatouillait le nez de tous ceux qui approchaient la carriole ... et bien sur, des enfants, explosés de rire, qui se pinçaient les narines ! des oeufs, rangés dans des cageots fourrés de paille ou de foin, des petites mottes de beurre modelées dans des moules en bois sculptés de dessins :une vache, un soleil, quelques fleurs ...
J'aimais flâner sur ce petit marché campagnard, comme beaucoup d'habitants du secteur et des environs. Quelle sensation exquise que de se laisser envahir par les senteurs, les couleurs, les saveurs, les cris des marchands ambulants et autres bruits typiques qui prenaient place dans notre petit bourg le temps d'une matinée !...
La fermière du village voisin faisait sa tournée chaque semaine, avec sa carriole attelée à un cheval, pour vendre les produits de sa ferme. L'arrière de la charrette contenait bidons de lait, pot rempli d'une crème de lait onctueuse, avec laquelle la généreuse fermière arrosait, à la louche, un fromage blanc sorti d'un égouttoir de terre vernissée ou de ferraille, doublé d'un petit linge fin, genre mousseline, quelques fromages, faits uniquement au lait de vache, que l'on appelait "coupi" et dont l'arôme chatouillait le nez de tous ceux qui approchaient la carriole ... et bien sur, des enfants, explosés de rire, qui se pinçaient les narines ! des oeufs, rangés dans des cageots fourrés de paille ou de foin, des petites mottes de beurre modelées dans des moules en bois sculptés de dessins :une vache, un soleil, quelques fleurs ...
A la commande, un lapin ou un poulet enveloppé dans un torchon vous arrivait prêt à cuire ... mais encore des légumes, comme les rutabagas, topinambours, choux raves, panais, scorsonères, etc... qu'on appelle maintenant "légumes anciens" sans oublier les bouquets de fleurs : reines marguerites, dahlias, oeillets, gui et houx, buis ... selon la saison !
Etamine.
